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Presse et Démocratie
pour un puissant secteur public de l'information

Le principe de séparation des pouvoirs est devenu l'un des fondements de toute démocratie.

Il part du constat qu’un pouvoir qui n’est pas limité par un autre tend fatalement à s’étendre jusqu’à devenir dominateur et finalement dictateur.

Cela visa longtemps les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Nul doute qu’il faut y ajouter aujourd’hui le pouvoir de la presse, écrite et audiovisuelle, dont l’impact dans la formation des intelligences et des consciences comme dans la diffusion de l’information est crucial pour permettre aux citoyennes et aux citoyens de se faire leur opinion et de se déterminer politiquement. Mais voilà : si l’exécutif et le législatif répondent de leur exercice devant la souveraineté populaire, au moins au moment des élections, la question du judiciaire reste mal réglée et le pouvoir de la presse ne rend apparemment aucun compte à personne. Ce sont là des trous noirs de la démocratie.

Les affaires Clearstream et d’Outreau montrent à quel point le pouvoir de la presse peut poser problème à la démocratie. Dans un cas, elle sert d’amplificateur à une rumeur et participe pleinement de la responsabilité du désastre judiciaire d’Outreau. Et cela, tirage ou Audimat, pour vendre. Dans l’autre, elle conduit, quand et comme elle le veut en dehors de toutes les garanties judiciaires arrachées par deux cents ans ans de luttes, une véritable instruction parallèle. Certes il y a des manipulateurs. Mais elle manipule elle aussi. Et même il n’y aurait pas sans elle de manipulation possible.

Or, qui contrôle la presse ? L’argent. Directement, parce que l’essentiel des médias est aujourd’hui la propriété privée de quelques groupes financiers. Et, indirectement, parce que là aussi l’impératif de “ vendre ” s’ajoute aux exigences des propriétaires. Ceux qui diront le contraire sont de purs menteurs.

Il faut là aussi et d’urgence instruire le dossier de la démocratie et de la presse. Développer les règles notamment déontologiques qui fixeront des limites, constitutionnaliser un Conseil supérieur de l’information, développer le pluralisme au travers d’un puissant secteur public démocratisé de l’information, ce qui, à l’inverse des projets rampants de privatisation de France2, implique notamment de déprivatiser TF1 qui appartient aujourd’hui à Bouygues !


Pour une appropriation populaire des médias


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