Parti communiste français - Section de Montlouis
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Base de création du collectif

RÉFÉRENDUM DU 29 MAI

Autour des élus communistes
Dominique Touraine, adjoint au maire de Montlouis,
Eric Carreau, vice-président de la CCET,
et de citoyens de sensibilités différentes,
un « collectif pour un NON progressiste et populaire »
s’est constitué dans les 5 communes de
l’Est Tourangeau : Montlouis, La Ville aux Dames, Véretz, Larçay et Azay sur Cher

Le traité constitutionnel qu’on nous « ordonne » d’accepter est entièrement construit sur un principe primordial : « le principe d’une économie de marché ouverte où la concurrence est libre et non faussée ». Il s’impose aux droits nationaux.

Ce traité se distingue de toutes les constitutions existantes : il fixe dans le détail des choix politiques, économiques, sociaux qui ne pourront plus être mis en cause que par l’unanimité des 25 états membres, et bientôt des 28, des 30.

Le collectif refuse ce traité constitutionnel pour que soit possible la construction d’une autre Europe.

Une Europe du progrès, de la paix, de la démocratie, de la vraie liberté.
Une Europe éradiquant le chômage et la précarité, qui renforce les garanties sociales.
Une Europe qui lutte contre toutes les discriminations et toutes les inégalités.
Une Europe qui œuvre un développement soutenable et qui respecte l’environnement.

Le collectif pour un « NON » progressiste et populaire de l’Est Tourangeau vous appelle à participer à cette campagne qui engage l’avenir sur un véritable choix de société.

Montlouis le 31 mars 2005

Le collectif a été constitué le 31 mars 2005 à Montlouis sur Loire.

Il regroupe des militants du PCF, du Non-socialiste, des Verts, de la LCR, d'Attac, du monde syndical et associatif, de la fondation Copernic et d'élus de l'Est Tourangeau.

8 réunions publiques ont été organisées lors de la campagne référendaire.

15 000 tratcs ont été distribués sur les 5 communes de l'Est Tourangeau.

Le Non l'emporte à :
55,68 % à Montlouis,
64,39 % à La Ville aux Dames,
53,41 % à Véretz,
52,02 % à Larçay et
55,74 % à Azay sur Cher.

Aprés la victoire du Non au référendum, le collectif a décidé de continuer la bataille.


 

Base de travail après le 29 mai

La victoire du Non de gauche est à mettre à l’actif de toutes les forces qui y ont contribué, qu’elle est le fruit de la dynamique unitaire. Elle est le produit d’une démarche politique et sociale, liant les exigences et les luttes sociales aux questions politiques, qui s’est amplifiée et élargie.

Le type de campagne que nous avons mené, sur le contenu du traité, en faisant appel à l’intelligence des citoyens, tournée vers les couches populaires et contre la droite a compté. Cette campagne a fait travailler ensemble des militants d’organisations politiques, syndicales, associatives, de sensibilités diverses ; elle a favorisé l’implication de dizaines de milliers de citoyennes et de citoyens.

Les collectifs unitaires qui, avec toutes les forces qui ont mené campagne, ont été les artisans de la victoire du Non ont décidé de leur maintien et de leur élargissement. Leur action va se poursuivre contre les offensives libérales, qu’elles soient internationales, européennes ou nationales ; et pour être une force de proposition pour une Europe alternative.

Il est proposé de continuer pour résister et gagner face aux politiques libérales en Europe et en France.

Il a été réaffirmé notre engagement pour la construction d’une Europe démocratique et solidaire avec des objectifs forts :

sortir de l’impasse d’une simple zone de libre échange où la concurrence généralisée détruit les solidarités,
emprunter un autre chemin, celui de la démocratie, de la justice sociale, de la solidarité, de l’égalité entre les femmes et les hommes, des droits de la personne, des droits des migrants et demandeurs d’asile, de la citoyenneté de résidence, de l’action pour la paix et contre la militarisation,
travailler à de nouveaux rapports solidaires avec les pays pauvres et pour un nouveau type de développement permettant d’éradiquer la pauvreté mondiale et respectueux des équilibres écologiques,
contribuer à donner de nouveaux fondements politiques et sociaux et à élaborer une nouvelle charte fondamentale pour l’Europe.

Nous avons décide de continuer avec le même esprit de rassemblement, d’ouverture, de convergence, de pluralisme et d’unité que pendant la campagne, avec la volonté de nous élargir, en respectant les rythmes et les diversités, en nous adressant à toutes celles et tous ceux qui veulent agir concrètement contre les directives de libéralisation européennes et leur traduction nationale, qui veulent bâtir une autre Europe et construire une alternative aux politiques néo-libérales.

Nous avons décidé de continuer avec la même démarche de fonctionnement qui a fait ses preuves :

autonomie de notre collectif,
circulation en réseau de l’information et des propositions,
coordination autour des initiatives et des campagnes,
prise en compte des diversités,
fonctionnement au consensus.

Il ne faut pas entrer à marche forcée dans une structuration trop stricte, une délimitation politique trop précise, une projection prématurée sur de prochaines échéances électorales, sous peine d’être contre-productifs par rapport aux nécessités d’élargissement, de pluralisme et d’unité. Nous devons partir des contenus communs et des accords vérifiés pour construire ensemble.

Un changement d’appellation est nécessaire pour prendre en compte la nouvelle situation.

 

Comité de défense et de réappropriation
de la Sécu de l'Est Tourangeau

 

Les objectifs du comité


En 1945, dans une France pourtant exsangue, les forces de la Résistance Française ont permis la mise en place d’un système de protection sociale des salariés unique .Cette avancée de la démocratie sociale a permis un redressement accéléré de notre pays et a contribué à ce que notre système de santé soit un des meilleurs au monde.

Aujourd’hui, s’appuyant sur de réelles difficultés de régime de l’assurance maladie, le gouvernement programme le démantèlement et la privatisation progressive de la Sécurité Sociale. La politique ultra libérale casse notre Sécurité sociale. Ensemble, nous pouvons la sauver et la développer.

Défendre l’idée fondamentale de solidarité à l’origine de la création de notre « sécu », préserver et de développer l’égalité dans l’accès aux soins pour toutes et tous, mettre en œuvre une réforme qui consacre à la santé tous les moyens nécessaires, permis par l’avancée des connaissances, des sciences, des techniques est un enjeu de civilisation, d’abord au plan humain, mais aussi sur celui de l’efficacité économique et du développement de la société.


La santé n’est pas une marchandise.


Dans le respect de nos sensibilités et de nos différences, il faut ensemble agir pour le mieux être social, pour plus de justice, d’égalité, de solidarité, de droits nouveaux pour les citoyens, une des priorités aujourd’hui est de sauver notre sécu et de la développer. La santé, la sécurité sociale, et plus globalement les services publics sont déclarés comme des marchandises, accusés de déficits énormes, afin de justifier leur démantèlement. La loi du profit ne doit pas triompher, la protection sociale ne doit pas lui être soumise.

Un des objectifs du gouvernement est de briser la solidarité, la démocratie sociale.

Une réforme de la sécu est nécessaire, elle concerne la prévention, la gratuité des soins, la démocratisation du médicament, le développement de l’hôpital, la formation… Il faut augmenter les recettes : développement de l’emploi, augmentation des salaires, supprimer les exonérations patronales, taxer les revenus financiers.

Les objectifs du comité sont les suivants :

Rassembler les personnes et les forces associatives, syndicales et politiques qui veulent défendre et développer la Sécurité Sociale.
Décider d’actions et d’initiatives publiques pour informer, intervenir,…
Débattre et confronter les analyses et les propositions de chacun pour co-élaborer une réforme progressiste.
 


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