Parti communiste français - Section de Montlouis
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Ceux qui vivent sont ceux qui luttent !



La section

La section du PCF de Montlouis regroupe les camarades des communes de Montlouis sur Loire, La Ville aux dames, Véretz, Larçay et Azay sur Cher.

La section est divisée en 4 cellules ; la cellule Edouard Lemarchand et Joliot Curie pour Montlouis, la cellule de La Ville aux Dames, et la cellule de Véretz-Azay.

Au total la section regroupe 66 adhérents.



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La Voix du Peuple de Touraine

Hebdomadaire édité par la Fédération d'Indre-et-Loire du PCF.
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Contacts

Section de Montlouis

pcf-montlouis@aliceadsl.fr

Siège de la fédération d'Indre et Loire

Parti Communiste Français
35 rue Bretonneau - BP 5805
37058 TOURS Cedex
Téléphone : 02 47 61 27 99
Fax : 02 47 66 42 94
P.C.F-37@wanadoo.fr


Agenda

Jeudi 5 juin : Quel projet politique devons-nous porter ? Quels rassemblements nécessaires à la réussite de ce projet ? Salle Joliot Curie, rue de la Morinerie à St-Pierre-des-Corps à 18h30

Samedi 14 juin : « Les transformations du PCF que nous voulons construire » au Centre des Congrès du Vinci à Tours de 9h30 à 17h00

12, 13 et 14 septembre : Fête de l'Humanité


Crise sociale et logique autoritaire


Coup de force sur les OGM, assaut contre les 35 heures, confusion sur les institutions pêcheurs mécontents, ports bloqués, occupation de Gandrange, dangereuse réforme du CNRS, nouvelles grèves de travailleurs sans papiers... et des mouvements de fond qui s’enracinent et s’amplifient contre les franchises médicales, pour la défense des retraites, pour celle de l’école.

La situation sociale se dégrade à vitesse accélérée. Sur tous les dossiers, le gouvernement unit contre lui des pans de plus en plus larges de la population, des catégories de salariés, des citoyens de plus en plus divers. Mais il a toujours raison ou plus exactement son chef a toujours raison puisque cela semble être la seule devise utilisée par la droite pour justifier son acharnement.

Le malaise est maintenant évident jusque dans les rangs de la majorité où il devient de plus en plus difficile de faire respecter la discipline imposée par l’Elysée. Sur les OGM, les institutions ou les 35 heures, ça part dans tous les sens et parfois pour le pire ? Sarkozy et Fillon s’obstinent à maintenir le rythme fou d’un remodelage complet de la société française. Mais là où ils arrivaient encore il y a quelques mois à faire croire que cette cure drastique « moderniserait » notre pays, des Français de plus en plus nombreux comprennent aujourd’hui que l’alignement dans la concurrence à outrance de la mondialisation capitaliste que vise cette politique peut provoquer de véritables catastrophes.

Divisés contre la réforme des régimes spéciaux, tous les syndicats se sont retrouvés pour la journée d’action et de grève sur les retraites pour empêcher l’allongement de la durée de cotisation à 41 ans. Qui pourrait prétendre à une retraite complète si ce projet était adopté ? Qui tiendrait le coup dans la société qu’on nous prépare quand par ailleurs le MEDEF et le gouvernement poussent partout les feux de la précarisation et tentent de remettre en question le principe même d’une durée légale du temps de travail ? Unis, les syndicats de l’éducation font face à une agression sans précédent contre l’école publique. Après deux démonstrations de force les 15 et 18 mai, la journée du 24 élargit encore la mobilisation.

Le gouvernement parie sur son inflexibilité pour décourager ces mouvements. Il s’enfonce dans une logique autoritaire où le fait du prince tient lieu de principal argument. Il théorise même ici ou là son isolement. La rengaine est systématique sur « les réformes dont notre pays ne pourrait plus se passer ». Seuls les courageux qui nous gouvernent oseraient changer. Or c’est là en vérité que le pouvoir est en difficulté. Les électeurs d’hier, qui sont les manifestants d’aujourd’hui, n’ont pas voté contre le changement mais pour – quels qu’aient été leurs votes d’ailleurs. Ce qu’ils entendent contrôler, discuter, négocier, c’est le sens du changement entrepris.

N'est ce pas l’essence même d’une démocratie que de tirer sa légitimité non d’un chef mais précisément du peuple ? Devant une politique qui ne prépare pas l’avenir mais le met en danger, l’intervention populaire sous toutes ses formes est amplement justifiée. Pour préserver les voies du progrès et unir la nation contre ceux qui veulent la diviser pour mieux la déchirer.


Fret, camions, transports, nuisances...


Nous ne pouvons que nous féliciter de l'inscription de la halte ferroviaire dans le schéma de cohérence territorial (SCOT). Après s'être prononcés contre sa fermeture, les élus communistes ont porté cette proposition à plusieurs reprises. Il nous faut maintenant poursuivre, réfléchir ensemble au cadencement, à la possibilité d'une complémentarité avec le bus et travailler sur l'implantation du parking relais afin que celui-ci soit véritablement un plus et s'intègre dans le paysage.

La SNCF, sous mandat gouvernemental, prétend fermer 262 gares au trafic fret dit du wagon isolé, 62 dans la région et 14 dans le département.

La Ville aux Dames est plus que concernée car la fermeture des wagons isolés concerne des entreprises limitrophes à notre commune et touche la vie quotidienne des habitants. Pour l'entreprise de récupération et de transformation de métaux bien connu de la Ville aux Dames c'est 210 camions mensuellement.

Ce sera la disparition de centaines de points de dessertes ferroviaires et de triage, ce sont des milliers de camions supplémentaires sur les routes. C’est en total contradiction avec le discours gouvernemental qui préconise un Grenelle de l'environnement chargé des faire des propositions pour diminuer la part de la route dans les transports.

Les communistes se positionnent clairement contre cette politique de casse aux enjeux écologiques, économiques et sociaux sans précédent.
 


Mise à jour le 26 mai 2008
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