Parti communiste français - Section de Montlouis
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Belle journée dédiée à la viticulture ce jeudi 13 avril à Montlouis sur Loire.

André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme, responsable du dossier viticole pour le groupe communiste et républicain de l’Assemblée nationale, Pascal Maurice, œnologue, conseiller de la grande distribution et Gérard Le Puill, journaliste à L’Humanité et à La Terre ont répondu présents à l’invitation de la section et des élus communistes et républicains de la ville pour animer un débat le soir à 20 h 30 sur le thème : Quel avenir pour la viticulture ?

Auparavant nos trois premiers invités ont participé dès 11 h 00 à un programme très animé. Accompagné par Jacques Chabalier, secrétaire de la fédération d’Indre et Loire du PCF, Dominique Touraine, adjoint au maire, Max Coste, conseiller municipal et Fabien Coste pour la section du PCF, la journée a commencé par une visite de l’installation familiale de Jean-Christophe et Nathalie Dardeau. Nathalie nous a fait visiter son installation et nous a parlé avec passion de sa profession et du travail énorme qu’elle engendre, à la fois sur la production, la récolte, la vinification, sans oublier l’aspect commercial et administratif, nous rappelant qu’un vigneron cumule de nombreuses tâches.

Vers midi, nous continuons notre chemin pour la mairie où nous étions reçu par le Maire, Jean-Jacques Filleul, pour un pot d’accueil.

Après le déjeuner, nous avons été accueillis par Patrick Marné, viticulteur-coopérateur, à la cave coopérative. Nous avons fait quelques kilomètres dans les vignes et nous nous sommes arrêtés au chai de François Chidaine, viticulteur et président du syndicat des vins de Montlouis-sur-Loire. Nous avons ensuite retrouvé Jean-Louis Chevallier, président de la cave des producteurs de Montlouis-sur-Loire, pour une visite approfondie de la cave et des installations et un riche échange entre techniciens de la filière.

Plus tard dans la soirée, nous avons été rejoint par nos autres invités, Annick Jamet, présidente de l’Association des viticultrices du Bourgueillois, Guillaume Lapaque, journaliste, directeur de l’Agence de presse ligérienne et Serge Bonnigal, président du syndicat des vins d’Amboise et président de la Fédération des associations viticoles d’Indre et Loire (FAV 37).

Le débat fut riche et intéressant. Une soixantaine de personnes étaient présentes, dont de nombreux viticulteurs et élus des secteurs concernés du département. Rappelons tout de même, si notre région n’est pas encore vraiment concernée par une crise sans égale depuis 1907, que les doutes et les interrogations des viticulteurs sont néanmoins bien présents. Après une rapide présentation des invités, Dominique Touraine a laissé le débat s’organiser sous la houlette des deux journalistes.

La première intervention fut celle d’André Chassaigne qui a rappelé le manque d’ambition du plan Bussereau présenté il y a quelques semaines. Serge Bonnigal, quant à lui, considère que ce plan, même s’il n’est pas à la hauteur des enjeux - 100 000 emplois concernés, l’équivalent de la sidérurgie il y a quelques années -, peut permettre de répondre rapidement à la crise. Pascal Maurice a beaucoup rappelé l’unité dont les viticulteurs devraient faire preuve face à cette situation, en se remettant en cause : trouver des nouveaux marchés, mener une autre politique de commercialisation, quand 75 % de la production est vendue en grande surface et que 75 % des acheteurs sont des femmes. Il a insisté avec vigueur sur le rôle que l’éducation nationale pourrait jouer pour proposer des programmes éducatifs et culturels afin de redonner toute sa valeur au vin. Gérard le Puill est revenu sur le manque de pouvoir d’achat des Français, qui sont dans l’obligation de se serrer la ceinture.

Cette journée de rencontres et de débats, riche en interventions et en analyses, a permis à la fois d’ouvrir le débat sur la grave crise viticole actuelle, ses causes et ses conséquences et, parallèlement, d’impulser des perspectives nouvelles pour y remédier. Nos invités sont bien entendu partis avec un coffret de trois bouteilles de Montlouis-sur-Loire.






























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